Il nous regarde, impassible. Nous donne le sentiment d’avoir fait irruption chez lui par hasard et nous met dans la position de l’intrus. Depuis plus de dix ans, Jean-Claude Delalande passe tout son temps libre à mettre en scène son quotidien. Il fait participer ses proches, sa compagne, son fils, reconstituant des situations figées, souvent cocasses, parfois inquiétantes. Le personnage qu’il campe a un air tellement empreint de mutisme et de résignation qu’il en devient attachant. Si son physique fait penser à Michel Houellebecq ou Jacky Berroyer, son expression, elle, est directement inspirée de Buster Keaton. J’aime dans son travail l’effet de série. Quand on voit deux de ses images, on ne peut s’empêcher de chercher la suivante, Jean-claude repasse, Jean-claude à la plage, Jean-Claude et les joies des meubles en kit…
Parmi ses thèmes, mes préférés sont «Mariages» et «Tentatives», sans doute parce que ce sont ceux qui sont traités avec le plus d’humour.
Le Centre Culturel Français de Belgrade lui consacre une exposition jusqu’au 25 novembre. À ce propos, je vous conseille le commentaire très juste de Sophie bardet, directrice-adjointe du Centre.
Život u fotografiji, izložba Žan-Kloda Delalanda
Francuski kulturni centar
Zmaj Jovina 11, Beograd, Srbija
VIA
vendredi 6 novembre 2009
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