jeudi 30 avril 2009

Saint-Sébastien, de Botticelli à Keith Haring


©Keith Haring Foundation

L'un des martyres favoris des artistes est celui de saint Sébastien. D’abord représenté sous les traits d’un homme mûr et barbu il a pris progressivement la forme d’un jeune éphèbe attaché à un poteau et criblé de flèches. Cette représentation, même si elle est peu vraisemblable, le chef des gardes prétoriens de Dioclétien ne pouvant être un adolescent, a complètement occulté la première et est devenu l’une des icônes de la communauté homosexuelle. Parmi les représentations modernes, la plus marquante est certainement celle de George Lois et son portrait de Muhammad Ali en couverture d’Esquire, la plus kitsch, celle de Pierre et Gilles et la plus décalée celle de Keith Haring. Le BAM, Musée des Beaux-Arts de Mons (Belgique), consacre prochainement une exposition à ce dernier, intitulée Keith Haring : All-over. Pièce maîtresse de l'exposition : une série de 28 peintures sur plaques métalliques, jamais exposée dans son intégralité, pour un total de plus de 70 mètres de long.

Keith Haring : All-over
Du 09 mai au 13 septembre 2009


© George Lois

© Pierre et Gilles

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